Marcher sur son ombre est aussi paradoxal que de jouer aux échecs contre soi-même, selon Stefan Zweig. C’est pourtant ce que s’obstine à faire Fabien dans sa maison d’arrêt. Mais aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres, c’est le dernier. Il attend la venue de sa femme et de a fille. Toutes deux sont dans le train en route vers Grenoble. Isabelle Mercat-Maheu anime des ateliers d’écriture dans des lieux variés : maisons de retraite, écoles, centres de formation, maisons d’arrêt, universités et auprès de migrants.