Вручение 1997 г.

Страна: Франция Место проведения: город Париж Дата проведения: 1997 г.

Лучший французский роман

Лауреат
Филипп ле Гийу 0.0
Erich Sebastian Berg naît à Munich en 1940. Après des études au collège bavarois d'Ettal, il entreprend son initiation de peintre chez un vieux maître d'Anvers. Il arrive à Paris et connaît un succès immédiat. Mais Erich Sebastian Berg est l'homme des passions, des emballements, des ruptures, des départs. Il disparaît, erre du côté de la Bretagne et de l'Irlande, continue de peindre, sous d'autres noms. Il aime, désire, peint des corps, des triptyques. Caché sous ses hétéronymes, il ne cesse de voyager et de produire, malgré les deuils, la solitude, la folie. Ce livre retrace les cheminements de ce peintre imaginaire, ses rencontres, ses fascinations, ses œuvres, sa double vie, affective et créatrice. C'est l'histoire d'un homme immergé dans l'histoire et la création - des années 50 au début du nouveau millénaire, on voit, en effet, passer de Paris à Rome événements et figures qui auront marqué leur temps -, l'aventure d'un homme en quête du secret de son identité et de son art..

Лучший зарубежный роман

Лауреат
T. Coraghessan Boyle 4.5
When Delaney Mossbacher knocks down a Mexican pedestrian, he neither reports the accident nor takes his victim to hospital. Instead the man accepts $20 and limps back to poverty and his pregnant 17-year-old wife, leaving Delaney to return to his privileged life in California. But these two men are fated against each other, as Delaney attempts to clear the land of the illegal immigrants who he thinks are turning his state park into a ghetto, and a boiling pot of racism and prejudice threatens to spill over.

Лучшее эссе

Лауреат
Мишель Винок 0.0
Cette histoire chronologique des intellectuels est moins une histoire des personnes, des idées, des œuvres - mais c'est aussi tout cela - que le récit de leurs affrontements, de leurs amitiés ou de leurs haines. C'est un livre d'action décrivant les empoignades non pas de vieux sages rassis, embaumés par nos manuels, mais de jeunes gens fougueux qui se traitent de "Tartuffe moisi" et font le coup de poing. A travers les années Barrès, les années Gide, les années Sartre, on renoue avec la réalité - et la symbolique - des événements, on redécouvre la chair de ces hommes - grands acteurs ou personnages secondaires - qui ont tenté, par leurs idées, d'agir sur le siècle. Perdant leur couleur sépia, ils se rencontrent, déjeunent ensemble, se fâchent ; ils sont grippés, amoureux, vachards. Ils créent des revues, les sabordent, s'engueulent. Lucides ou partisans, qu'ils influent ou non sur les événements, à tort ou à raison, ils s'engagent, quitte à se renier ou à être désavoués. Au-delà de leur vivante figure, défile l'histoire du siècle depuis l'affaire Dreyfus, qui vit l'émergence du terme d'intellectuel, à la mort de Sartre et d'Aron qui a paru sonner le glas pour les intellectuels. Encore que Michel Winock en doute...