Вручение 7 ноября 2012 г.

Страна: Франция Место проведения: город Париж, ресторан "Друан" Дата проведения: 7 ноября 2012 г.

Гонкуровская премия

Лауреат
Жером Феррари 3.7
Роман Жерома Феррари в 2012 году стал лауреатом Гонкуровской премии и вышел тиражом 250 тысяч экземпляров.

Название его — аллюзия на «Слово о разорении города Рима» Блаженного Августина. Падение могущественной Римской империи — аллегория человеческой жизни: тот, кто сегодня счастлив, не застрахован от того, что завтра останется на обломках былого благополучия. При кажущейся простоте истории, которая стала основой сюжета, этот философский роман отсылает нас ко множеству литературных источников и требует вдумчивого, неторопливого чтения.

Гонкуровская премия за биографическое произведение

Лауреат
David Haziot 0.0
Henri Rouart a deux vocations. Polytechnicien en 1855, ingénieur et industriel, il est également fou de peinture. Il a comme maîtres Corot et Millet, et peint dans ses loisirs, exposant au Salon à plusieurs reprises. Mobilisé en 1870, il retrouve un vieux camarade du lycée Louis-le-Grand, perdu de vue depuis 17 ans, le peintre Degas. Une amitié profonde naît aussitôt et une histoire extraordinaire commence pour la famille Rouart qui va se trouver au cœur de tous les mouvements artistiques et littéraires français de l’époque. Par le jeu des mariages et des amitiés, la famille compte dans ses rangs ou dans ses intimes Degas, Manet, Berthe Morisot, Mallarmé, Renoir, Gide, Chausson, Debussy, Paul Valéry, Maurice Denis… Mais les Rouart s’adonnent aussi avec talent à la peinture comme Henri, Ernest, Julie, Augustin, ou à la littérature comme Eugène, Louis et Jean-Marie. Henri réunit une fabuleuse collection de tableaux, tandis qu’Alexis et Paul éditent les musiciens de la riche école française du début du XXe siècle. Scandée par les grandes secousses historiques, étayée par des analyses des œuvres des uns et des autres, riche en portraits d’hommes et de femmes peu ordinaires par leur passion, leur démesure et leur destinée quelques fois tragique, l’aventure des Rouart se déroule ici comme un roman.

Гонкуровская премия за дебютный роман

Лауреат
Франсуа Гарде 0.0
Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est laissé pour mort sur une plage d’Australie. Son équipage, attaqué par les indigènes, est reparti sans se préoccuper de son sort. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière des aborigènes et a perdu l’usage de la langue française. Là commence la légende du « sauvage blanc ».
Que s’est-il passé pendant ces dix-sept années ? Comment devient-on « sauvage » ? C’est l’énigme que tente de résoudre Octave de Vallombrun qui recueille le sauvage blanc à Sydney et obtient du consul de France qu’il lui soit confié à fins d’étude et de rééducation. Une tâche qui va s’avérer semée d’embûches en ce XIXe siècle où l’anthropologie n’est pas encore inventée et où les préjugés raciaux et le positivisme dominent la pensée.
Dans ce véritable roman d’aventures, enlevé et entraînant, les chapitres sur l’enquête de Vallombrun alternent avec le récit du déroutant séjour de Narcisse Pelletier parmi les sauvages, où il va peu à peu perdre son identité. Une relecture originale du mythe du « bon sauvage ».

Гонкуровская премия за поэзию